LA RACINE de Mum Sam An

















N'importe où que je sois,
Une partie de moi-même dispersée.
Que je respire, que je vive cet air frais.
Au matin, le jour et le soir.

À la fraîcheur de la rosée;
Aux premiers rayons scintillés;
Aux gouttelettes sur les feuilles perchées;
Comme à l'odeur de la terre remuée;

À la chaleur de l'éternel soleil brillé;
Aux gazouillements berceurs des oiseaux;
Aux murmures mélodieux des cours d'eau;
Comme aux couleurs des fleurs enchantées;

Ainsi le crépuscule venu au ciel doré
Que l'obscurité effacerait toute beauté.
N'empêche que ma vie dans la continuité
À contempler alors les étoiles réveillées.

C'est dans l'air frais que je respire
Où se retrouve ma racine.
C'est dans l'infini où je vire
Que je vis que je m'enracine.

Et dans l'envol des cigognes
À destination du lointain ignorée
Que mon esprit s'est inspiré,
De lors mes mots deviennent ivrognes.

par Mum Sam An
Voir son site - le lien : Histoire Cambodge en line

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